RTWArchives
 

Plan du site
Sommaire
Archives


Autres articles :

Les exécutions publiques s'intensifient en Iran, selon Amnesty - 28/04/2011
L'opposition iranienne évoque des dizaines d'arrestations - 02/03/2011
L'Iran s'enfonce dans la dictature policière - 21/01/2011
11 ans de prison pour l'avocate et militante Nasrin Sotoudeh - 10/01/2011
91 arrestations lors de l'anniversaire de la réélection d'Ahmadinejad - 13/06/2010
Khamenei accuse l'opposition de trahir l'ayatollah Khomeini - 05/06/2010
L'Iran, un pays sans journalistes - 09/05/2010
Des opposants au régime d'Ahmadinejad condamnés à six ans de prison - 19/04/2010
Premières exécutions en Iran pour les heurts de juin  - 28/01/2010
Troisième procès collectif de l'opposition à Téhéran - 16/08/2010
Des dissidents iraniens se souviennent comment ils ont fait leur "confession" - 08/08/2009
Début des procès des "émeutiers" en Iran - 01/08/ 2009
En silence, des centaines de dissidents arrêtés - 27/06/2009
Vague d'interpellations des réformateurs en Iran - 18/06/2009
Des opposants d’Ahmadinejad arrêtés - 14/06/2009
A Téhéran, la police ferme l'ONG animée par Shirin Ebadi - 22/12/2008
L'Onu préoccupée par la situation des droits de l'homme en Iran - 22/10/2008
Campagne contre la «sexualité déviante» : 16 hommes pendus - 24/07/2007

 

 

 

Iran : pendaison de cinq trafiquants de drogue

AFP, le 26 décembre 2011

Cinq Iraniens condamnés à mort pour trafic de drogue ont été pendus lundi matin à la prison de Shahroud (nord), a rapporté l'agence officielle Irna, sans fournir plus de précisions.

Ces pendaisons portent à 277 le nombre des exécutions en Iran depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP établi à partir des informations parcellaires publiées par les médias locaux.

En 2010, l'organisation de défense des droits de l'Homme (Human Rights Watch, HRW) avait recensé 388 exécutions alors qu'Amnesty International en avait compté 252.

L'Iran est l'un des pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions dans le Monde, avec la Chine, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis. En vertu de la charia (loi islamique), le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère y sont passibles de la peine capitale.

 

Iran : condamnée à la lapidation, Sakineh pourrait être pendue

AFP, le 25 décembre 2011

La peine de mort par lapidation de Sakineh Mohammadi Ashtiani pourrait être transformée en pendaison, a déclaré dimanche Malek Ajdar Sharifi, chef de la justice de la provine iranienne de l'Azerbaïdjan orientale (nord-ouest), où elle est détenue, selon l'agence Fars.

"Mme Sakineh Mohammadi a commis deux délits: l'adultère pour lequel elle a été condamnée à la lapidation et la participation au meurtre de son mari pour lequel elle a été condamnée à dix ans de prison", a déclaré M. Sharifi.

"Nous n'avions pas les moyens d'appliquer la peine de lapidation (...) Le chef de l'autorité judicaire, l'ayatollah Sadegh Larijani, a estimé que dans la mesure où l'objectif est l'exécution de la condamnée, si on n'a pas les moyens d'appliquer la lapidation, on peut choisir la pendaison, mais il a ordonné qu'on demande l'avis d'autres juristes religieux", a-t-il ajouté.

"Nous ne sommes pas pressés (...) Nous attendons de voir si on peut transformer la peine de lapidation en pendaison et dès qu'on aura la réponse, nous appliquerons la peine", a ajouté M. Sharifi.

Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée à mort en 2006 pour implication dans le meurtre de son mari, avec l'aide de son amant, et à la lapidation pour adultère. La première peine a été ramenée à 10 ans de prison en appel en 2007, mais la seconde a été confirmée la même année par une autre cour d'appel.

La justice iranienne a suspendu en juillet 2010 la peine de lapidation en attendant un nouvel examen du dossier.

Interrogé en janvier 2011 sur la possibilité d'annuler la peine de lapidation prononcée contre Mme Mohammad Ashtiani, M. Sharifi avait alors estimé que "tout est possible", relevant certains "doutes" quant aux "preuves" dans le dossier.

L'affaire de Sakineh Mohammadi Ashtiani a suscité une grande émotion dans les pays occidentaux, qui avaient demandé à l'Iran de renoncer à l'application de la peine de lapidation.



Haut