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Des dissidents iraniens se souviennent comment ils ont fait leur "confession". 8/08/2009. |
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Troisième procès collectif de l'opposition à Téhéran AP, le 16 août 2009 La troisième audience collective des "fauteurs de troubles" post-électoraux en Iran a commencé samedi matin à Téhéran, selon l'agence de presse officielle IRNA. Un total de 25 personnes sur la centaine inculpées devaient comparaître devant le tribunal révolutionnaire.
L'audience s'est ouverte avec la projection d'un film montrant des manifestants qui s'en prenaient à des biens publics, des voitures et une mosquée.
Lors de la précédente audience samedi dernier, la jeune Française Clotilde Reiss, 24 ans, et l'employée franco-iranienne de l'ambassade de France à Téhéran, Nazak Afshar, avaient comparu. Mme Afshar a été depuis libérée sous caution et le père de Clotilde Reiss espère que sa fille le sera aussi bientôt.
La première audience de réformateurs et de leurs partisans présumés s'est tenue le samedi 1er août. De nombreux accusés ont docilement reconnu les faits de subversion, conspiration contre le système ou violences qui leur étaient reprochés, dans des confessions télévisées que le pouvoir a largement diffusées.
Les manifestations contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad au premier tour de l'élection du 12 juin se sont soldées par au moins 30 morts et des centaines d'arrestations, selon les autorités, et beaucoup plus selon l'opposition et des défenseurs des droits de l'Homme iraniens ou étrangers qui dénoncent des rafles de dissidents.
Samedi, le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei a nommé un religieux conservateur à la tête du pouvoir judiciaire iranien à l'expiration du mandat de son prédécesseur. Sadeq Larijani, nommé pour cinq ans, va devoir gérer les procès en cours et répondre aux accusations de l'opposition selon laquelle des manifestants ont été torturés à mort ou violés dans les prisons. M. Larijani prendra officiellement ses fonctions lundi.
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