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Du phosphore contre des manifestants en Birmanie

Le Monde, 12 mars 2013

Du phosphore a été utilisé par les forces de l'ordre en Birmanie, provoquant des blessures "inutiles" dans une opération contre des opposants à une mine de cuivre, selon une enquête parlementaire présidée par la chef de l'opposition, Aung San Suu Kyi. Le rapport, publié mardi 12 mars, réclame une réforme des méthodes des forces de l'ordre après une répression fin novembre qui avait fait une centaine de blessés, dont 99 moines, à Monywa, au nord du pays. Il s'agissait alors de l'affrontement le plus violent entre manifestants et autorités depuis le début des réformes en 2011.

"Nous avons établi que des brûlures inutiles et inattendues avaient été infligées à des moines et des civils parce que la police avait utilisé des bombes fumigènes sans savoir ce que seraient leurs effets", peut-on lire dans le rapport envoyé au président Thein Sein. Les bombes contenaient du phosphore "qui peut s'enflammer lorsqu'elles explosent".

L'enquête a cependant donné le feu vert à la poursuite des activités de la mine, un projet sino-birman, même si les bénéfices pour le pays sont "maigres". Une décision qui risque de relancer la colère des riverains, déterminés à y mettre un terme. La mine est gérée par une société mixte formée par le groupe chinois Wanbao et une société appartenant à l'armée birmane. Les opposants dénoncent notamment l'insuffisance des indemnisations des saisies de terres et les risques de pollution.