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Des milliers de Karens fuient des bombardements. AP, le 7/06/2009


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L'errance des Rohingyas - Le Monde, le 23/01/2009


 
 
Les rebelles karen acculés par les forces birmanes, selon l'armée thaïlandaise

AP, le 18 juin 2009

   
La rébellion karen va se replier de son principal bastion proche de la frontière thaïlandaise, après des semaines d'offensive des forces gouvernementales birmanes, a annoncé jeudi un responsable de l'armée thaïlandaise

Les forces de la junte birmane et leurs alliés de la minorité karen ayant signé un pacte avec le gouvernement sont passés à l'offensive début juin contre les bastions de l'Union nationale karen (KNU), bombardant leurs camps et provoquant la fuite en Thaïlande de plus de 4.000 civils.

"Nous avons des informations selon lesquelles la KNU se retire de son principal quartier général pour éviter des victimes", a annoncé le général thaïlandais Tanongsak Apirakyothin, chargé de la zone frontalière.

La guérilla de la KNU est en lutte depuis plus de 60 ans pour obtenir une plus grande autonomie pour la minorité ethnique karen en Birmanie. Mais ces dix dernières années, la résistance s'est considérablement affaiblie, du fait de la succession des offensives lancées par la junte et des divisions en son sein.

D'après un commandant thaïlandais sur le terrain, le QG karen a été violemment bombardé dans la nuit.

Selon le vice-président de la KNU David Tharckabaw, la rébellion a déjà été obligée de quitter deux camps récemment. Le camp de Ler Per Her a été abandonné la semaine dernière, déclenchant l'un des plus importants mouvements de réfugiés vers la Thaïlande de ces dernières années.

Selon la Thaïlande, cette nouvelle vague de réfugiés est accueillie à environ 100 km au nord de Mae Sot, ville-frontière à 380 km au nord-ouest de Bangkok.

Quelque 100.000 réfugiés karen ayant fui les opérations de l'armée birmane ces 20 dernières années vivent en Thaïlande. Selon les ONG, il y aurait également plus d'un demi-million de déplacés dans l'est de la Birmanie.

Les organisations de défense des droits de l'homme et l'ONU accusent depuis de longues années la junte birmane de viols, torture et massacres de civils karen. Ce que dément le régime.