RTWArchives

Plan du site
Sommaire
Archives


Plus de 150 personnes tuées dans le sud du Nigeria par l'armée - AP, le 3 déc. 2010.
La police nigériane arrête 200 personnes après les massacres - Reuters, le 11 mars 2010.
Carnage au Nigeria, peut-être des centaines de morts - Reuters, le 7 mars 2010.
Le film des événements au Nigeria depuis le début des violences - AFP, le 31 juil.2009.
Visite sous haute surveillance pour Fillon dans le delta du Niger. NouvelObs, le 24 mai 2009.
La guerre du pétrole a commencé au Nigeria. Le 23 mai 2009.


SUR LE NET :

Le Nigeria à l'épreuve de la violence islamiste - 29 juil. 2009 - Afrik.com



 
 

Nigeria : au moins 38 morts dans des attentats à la veille de Noël

AP, le 25 décembre 2010

Des attentats à la bombe ont fait au moins 32 morts et 74 blessés à la veille de Noël vendredi soir à Jos, dans le centre du Nigeria, théâtre de violents affrontements entre chrétiens et musulmans, a déclaré samedi un responsable local. Des attentats contre deux églises dans le nord du pays ont par ailleurs fait six morts.

Selon un porte-parole de la police, Mohammed Lerama, des bombes ont explosé à intervalles rapprochés en quatre endroits différents de Jos, faisant 32 morts et 74 blessés. Les attentats n'ont pas été revendiqués. Dans le nord du pays, des membres d'une faction islamiste, Boko Haram, ont attaqué deux églises de la localité de Maiduguri, faisant six morts selon le chef de la police locale, Mohammed Abubakar.

Maiduguru est située à 520km au nord-est de Jos, et la police n'établit pas de lien entre les attentats perpétrés dans les deux villes.

Les 150 millions de Nigérians sont à peu près également répartis entre musulmans dans le Nord et chrétiens dans le Sud. Les attentats se sont produits dans le centre du pays, où des dizaines de groupes ethniques se disputent le contrôle de terres fertiles.

La violence, bien qu'elle suive souvent les lignes de fracture religieuse, est souvent en réalité liée à des conflits politiques, économiques et agricoles.

Le gouvernement du Plateau, dont Jos est le chef-lieu, est contrôlé par des hommes politiques chrétiens qui refusent aux musulmans le droit d'être reconnus comme des citoyens et d'avoir accès aux emplois gouvernementaux dans une région où l'industrie touristique et l'exploitation des mines d'étain se sont effondrées depuis quelques dizaines d'années.

Les violences religieuses ont fait plus de 500 morts à Jos et dans les villes et villages voisins cette année, surtout en mars, où la plupart des 300 morts étaient des musulmans. La situation semblait s'être apaisée récemment, malgré la poursuite de meurtres et attaques à l'extérieur de la ville. Les violences religieuses et politiques ont fait des milliers de morts depuis dix ans au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique.

 




   


Haut