Le film des événements au Nigeria depuis le début des violences - AFP, le 31 juil.2009 Visite sous haute surveillance pour Fillon dans le delta du Niger. NouvelObs, le 24 mai 2009. La guerre du pétrole a commencé au Nigeria. Le 23 mai 2009. SUR LE NET : Le Nigeria à l'épreuve de la violence islamiste - 29 juil. 2009 - Afrik.com
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Carnage au Nigeria, peut-être des centaines de morts Reuters, le 7 mars 2010 JOS, Nigeria (Reuters) - Plus d'une centaine de villageois chrétiens, peut-être beaucoup plus, ont été massacrés dimanche matin au sud de la ville de Jos, pour un mobile encore non précisé, annoncent les autorités de l'Etat central du Plateau. Le président intérimaire Goodluck Jonathan a placé les forces de sécurité en état d'alerte dans l'Etat du Plateau et dans les Etats voisins afin de prévenir une extension du conflit, ont annoncé dimanche soir ses services. Le village de Dogo Nahawa a été attaqué vers 03h00 du matin par des paysans musulmans de l'ethnie Fulani qui ont tiré en l'air pour faire sortir les villageois et les massacrer à coups de machette, ont raconté des survivants. Un correspondant de Reuters qui s'est rendu à Dogo Nahawa dans la journée a recensé une centaine de corps entassés en plein air. A Jos, le directeur d'un hôpital a présenté aux journalistes 18 autres corps ramenés du village. Des responsables locaux ont précisé que d'autres cadavres avaient été acheminés vers un second hôpital de la capitale de l'Etat du Plateau. Le porte-parole du gouverneur Jonah Jang, Gregory Yenlong, a évoqué un bilan de plus d'un demi-millier de morts, mais cela n'a pas été confirmé d'autres sources. Yenlong a ajoute que l'Etat pourrait envisager d'étendre le couvre-feu nocturne en vigueur depuis les affrontements intercommunautaires qui avaient fait plus de 400 morts en janvier à Jos, ville située à la charnière entre le Nord, à majorité musulmane, et le Sud, à prédominance chrétienne. Ces violences, qui s'ajoutent à une longue liste d'affrontements déclenchés en 2000 par les efforts d'Etats du Nord pour imposer la charia, tombent mal pour le président intérimaire Goodluck Jonathan. A un an de l'élection présidentielle, celui-ci s'efforce en effet d'asseoir son autorité sur un pays traditionnellement instable, alors que le président en titre, Umaru Yar'Adua, est rentré d'Arabie saoudite après trois mois de soins, mais qu'il ne semble toujours pas en mesure de reprendre les commandes.
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