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-Des manifestants blessés par des partisans du président Saleh - 15/04/2011
-Al-Qaida s'empare d'une ville dans le sud du Yémen - 27/03/2011
-41 tués lors d'une manifestation à Sanaa - 18/03/2011
-20 manifestants blessés dans des heurts avec des partisans du régime - 17 mars 2011
-Au Yémen, la répression prend un tour de plus en plus violent - 13 mars 2011
-Quatrième jour de manifestations anti-Saleh au Yémen - 14 fév. 2011
-Les pro- et anti-Saleh manifestent dans le calme à Sanaa - 3 fév. 2011


 



 

La répression d'une manifestation fait 45 blessés dans le sud du Yémen

AFP, le 18 avril 2011

Les violences se sont produites dans la ville côtière d'Hodeïda, sur la mer Rouge, où des milliers de personnes s'étaient rassemblées pour demander le départ du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

Selon le militant Riyadh al-Absi, 45 personnes ont été blessées, dont 12 manifestants touchés par des tirs de policiers en civil. La police a également fait usage de matraques, les manifestants répliquant par des jets des pierres, a-t-il précisé. Le Yémen est secoué par des manifestations depuis la mi-février pour demander le départ du président Saleh.

A Sanaa, plusieurs personnalités et députés, dont bon nombre d'anciens membres du Congrès populaire général, le parti de M. Saleh, ont créé lundi un nouveau parti d'opposition, le "Bloc justice et construction", et publié un communiqué demandant que le départ du président yéménite.

Mohammed Abulahoum, un des dirigeant de la puissante tribu Bakil, la deuxième du pays, figure parmi les membres fondateurs, de même que Khaled al-Wazir, ex-ministre des Transports ayant fait défection.

La nouvelle formation comprend également plusieurs femmes, dont Huda al-Ban, qui a démissionné le mois dernier de son poste de ministre des Droits de l'homme. Le Bloc justice et construction dit vouloir "créer une société civile fondée sur la démocratie, le transfert pacifique du pouvoir et le respect des autres".

Le camp Saleh a enregistré une vague de défections et de démissions depuis la journée la plus sanglante du mouvement de contestation, celle du 18 mars, durant laquelle des tireurs embusqués avaient tué plus de 40 manifestants à Sanaa, la capitale.

Depuis le début de la contestation à la mi-février, la répression des manifestations a fait plus de 120 morts, selon des organisations yéménites de défense des droits.