La Chine n'a pas respecté ses promesses pour les JO. Torture : le bilan désastreux de la Chine - 22 nov. 2008 Prélèvements d'organes : des preuves Les opposants muselés pour le 18e anniversaire du massacre de Tiananmen Escalade du nombre de morts du Falun Gong à l'approche des Jeux Olympiques SUR LE NET : Aujourd'hui la Chine/Facebook | |||||
3 ans de prison pour un homme qui avait demandé à manifester pendant les JO
AFP, le 17 janvier 2009 Un militant chinois, qui avait postulé auprès des autorités pour manifester durant les jeux Olympiques de Pékin dans les zones spécialement créées à cet effet, a été condamné à trois ans de prison, ont indiqué vendredi son avocat et un groupe de défense des droits de l'Homme. Ji Sizun s'était rendu à Pékin depuis le sud-est de la Chine pour manifester après que les autorités eurent annoncé l'ouverture dans trois parcs de la ville de zones spéciales pour faire part de griefs durant les JO en août, a précisé Human Rights Watch (HRW). Cependant, finalement, la police n'avait autorisé personne à manifester et Ji avait été interpellé. "Il semble être la première personne (à avoir postulé) qui a été arrêtée, déférée devant la justice et condamnée", a déclaré à l'AFP Phelim Kine, membre de HRW. Ji, proche de la soixantaine, avait déposé sa demande dans un commissariat de Pékin le 8 août, le jour de la cérémonie d'ouverture des jeux, et était revenu le 11 pour savoir s'il avait obtenu satisfaction, a expliqué M. Kine. Il voulait réclamer une plus grande participation des citoyens chinois au processus politique et dénoncer la corruption, a-t-il ajouté. Il a été condamné à trois ans de prison récemment par un tribunal de Fuzhou, capitale de la province du Fujian (sud-est), "pour avoir falsifié des documents officiels et des sceaux", a indiqué à l'AFP son avocat Lin Kaihua. Mais ce dernier n'a pas souhaité s'exprimer davantage sur un cas qu'il a qualifié de "très sensible". "Son dossier a été entouré de mystère depuis qu'il a été emmené de ce commissariat de police à Pékin en août", a jugé M. Kine. |