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- Bahrain Center for Human Rights

 
 
Bahreïn : neuf chiites, dont un religieux, condamnés à 20 ans de prison

AFP, le 19 mai 2011

Un tribunal d'exception à Bahreïn a condamné à 20 ans de prison neuf chiites, dont un homme de religion, pour le rapt d'un policier, a annoncé jeudi l'agence officielle BNA.

Selon l'agence, un dixième homme a été acquitté. Elle n'a pas précisé quand le rapt avait eu lieu.

Bahreïn a été secoué de la mi-février à la mi-mars par une vague de contestation populaire dirigée par les chiites, majoritaires parmi la population autochtone, qui a été réprimée par le pouvoir sunnite après le déploiement dans le royaume de la force commune des monarchies du Golfe.

Parmi les neuf condamnés figure cheikh Mohammad Habib al-Saffaf, un religieux déjà arrêté l'année dernière avec 22 autres militants chiites et accusés de complot pour renverser la monarchie dans le pays.

Le groupe avait été libéré en vertu d'une grâce royale en février, après le début des manifestations réclamant des réformes à Bahreïn.

Les violences à Bahreïn ont fait, selon Manama, 24 morts, dont quatre policiers. Quatre manifestants sont morts depuis en détention.

Quatre chiites avaient été condamnés à mort et trois autres à la prison à perpétuité fin avril pour avoir tué deux policiers.

Dans un communiqué parvenu à l'AFP jeudi, Amnesty International a dénoncé les procès en cours de militants dans le royaume, les jugeant "politiquement motivés et injustes".

Amnesty faisait référence à la condamnation de 15 manifestants à des peines de prison, dont une femme, Fadhila Moubarak Ahmad, condamnée mardi par un tribunal d'exception à quatre ans de prison pour avoir "agressé un policier et participé à des manifestations" anti-gouvernementales.

Un Iranien, Mohammad Qassem Hussein, a pour sa part été condamné à deux ans de prison, suivis par son expulsion du pays, pour "attroupement sur la voie publique dans le but de commettre des crimes et de porter atteinte à la sécurité" du pays.

Six autres accusés ont été condamnés à des peines allant entre un an et quatre ans de prison.

"Ces procès montrent bien jusqu'à quel point la liberté d'expression et de rassemblement est bafouée à Bahreïn", estime le communiqué, appelant à la libération des personnes emprisonnées "pour avoir pris part à des manifestations anti-gouvernementales pacifiques".

Le communiqué a souligné par ailleurs qu'un militant des droits de l'Homme de renom, Abdulhadi al-Khawaja, a affirmé devant le tribunal militaire qu'il avait été menacé de viol par quatre policiers au cours de sa détention.

M. Khawaja est jugé devant un tribunal d'exception aux côtés de chefs de l'opposition accusés d'avoir tenté de renverser la monarchie.

 

 

 
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