La police anti-émeute a utilisé la force vendredi pour disperser plus de 200 sympathisants de l'opposition devant un tribunal à Erevan, où sept membres importants de l'opposition comparaissaient pour l'inculpation controversée de coup d'état.

Quelques minutes après le commencement, les audiences du procès ont été ajournées pour la sixième fois consécutive, les accusés continuant de refuser de se lever et de montrer du respect à Mnatsakan Martirosian, le juge pour les dossiers de personnes en vue. Martirosian a de nouveau qualifié leur attitude de défi comme « un manque de respect à l'égard du tribunal ». Il a programmé la prochaine séance pour le 30 janvier.

Quelques instants plus tard, les personnes rassemblées à l'extérieur du tribunal, en solidarité avec les accusés, ont essayé de manifester en direction du bureau du Procureur général situé dans le centre ville. Des dizaines de policiers anti-émeute ont bloqué leur passage, disant que la manifestation n'avait pas été autorisée par les autorités municipales et était en train de perturber la circulation.

Discussions et échauffourées entre des manifestants et la police ont suivi. "Partez de là!" cria une fois un agent. Pendant ce temps, une femme avec le visage ensanglanté hurlait. Un autre manifestant, un homme âgé, a été frappé, alors qu' il s'était écarté du trottoir, par Robert Melkumian, un policier colonel menant l'opération anti-émeute.

La foule a été repoussée et divisée en trois, avant d'être dispersée une heure plus tard.

(Traduction rtw.fr)