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Jeudi 29 mars 2007, une dizaine de familles demandeuses d'asile dont une quinzaine d'enfants se sont retrouvées à la rue, renvoyées de leur hébergement en hôtel faute de prise en charge après la fin du plan hivernal et ceci en dépit de la directive de la Direction Générale de l'Action Sociale adressée aux directeurs des DRASS et DDASS demandant de « maintenir au-delà du 31 mars les capacités nécessaires aux respect du principe de continuité dans la prise en charge des personnes sans-abris ».
Accompagnées par des associations à la mairie de Tours, celle-ci puis la préfecture ont finalement consenti à laisser encore ce week-end ces familles disposer de leurs chambres d'hôtel. Tout le suspens reste entier pour lundi ; associations et familles se tiennent sur le qui-vive. Samedi, deux cents personnes ont défilé dans les rues de Tours pour manifester leur inquiétude et révolte face à ces expulsions. Beaucoup des familles concernées vivent dans une grande précarité matérielle faute d'autorisation de travailler ou de titres de séjour leur permettant de bénéficier d'aide (allocations pour les enfants, allocation logement...). De plus, qu'en est-il du respect de la scolarité quand on fait vivre aux familles de tels moments ? |