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Somalie: regain de violences à Mogadiscio AP, le 12 juillet 2009 Les insurgés islamistes ont avancé dimanche vers le palais présidentiel à Mogadiscio, la capitale de la Somalie, lors de combats qui ont fait plusieurs dizaines de morts et environ 150 blessés, selon les autorités. Les soldats de l'Union africaine ont dû intervenir pour la première fois pour soutenir les forces gouvernementales. Les combats entre divers groupes islamistes et les forces gouvernementales se sont intensifiés au cours des dernières semaines. Dimanche, la capitale Mogadiscio a été le théâtre de violents affrontements, les forces gouvernementales utilisant des lance-grenades et des mitrailleuses montées sur des camionnettes pour tenter de repousser les insurgés. Un journaliste de l'Associated Press a vu plusieurs cadavres sur la ligne de front, et l'hôpital Medina, le plus grand de la ville, était submergé de blessés. "Ce sont les affrontements les plus violents dans la capitale depuis deux mois", a déclaré Duniya Ali Mohamed, employée de l'établissement. Plusieurs dizaines de militants et de soldats gouvernementaux ont été tués, selon les deux camps, même si un bilan précis était impossible à établir. Les quelque 4.300 militaires de l'Union africaine en poste à Mogadiscio ont été contraints de prendre part aux combats lorsque les militants ont avancé dans le nord de la ville, à environ un kilomètre du palais présidentiel, et directement menacé leurs positions, a indiqué Bahoku Barigye, porte-parole de la force de paix de l'UA. "Nos troupes étaient en danger immédiat, donc nous avons dû agir de manière limitée", a-t-il déclaré. "Cela ne signifie pas que nous nous impliquions complètement dans les combats". Les soldats de l'Union africaine tentent généralement d'éviter toute implication dans le conflit pour préserver leur neutralité. Leur mandat inclut la défense du port, de l'aéroport et de bâtiments publics de Mogadiscio. Divers mouvements islamistes luttent contre le gouvernement soutenu par les Nations unies à Mogadiscio, depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir il y a deux ans et demi. La Somalie est en proie à une instabilité politique récurrente et n'a pas eu de gouvernement en état de diriger le pays depuis 1991. |
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