La chaleur, le manque d'eau et de médicaments rendent "infernale" la vie d'un millier de Palestiniens hébergés dans un camp de réfugiés situé près de la frontière entre la Syrie et l'Irak, ont déclaré des délégués de l'Onu qui l'ont visité.

"Le nombre de réfugiés augmente chaque jour. C'est une tragédie pour ces gens qui meurent de maladies que l'on pourrait facilement éviter, après avoir fui Bagdad pour éviter de mourir", a expliqué Michelle Alfaro, qui travaille pour le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

"Les enfants sont particulièrement sensibles à ces conditions de vie. Il n'y a aucune verdure dans les environs. Avec la chaleur et la poussière, la vie est devenue infernale", estime-t-elle.

La plupart de ces réfugiés ont fui Bagdad après la chute du régime de Saddam Hussein , la population irakienne n'ayant pas oublié le traitement de faveur que l'ancien raïs leur accordait parfois.

Selon les chiffres du HCR, la Syrie abrite environ 430.000 Palestiniens , pour la plupart des descendants de réfugiés venus lors de la création de l'Etat d'Israël en 1948.