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Reuters, le 12 mars 2010 Le député socialiste Jean-Marie Le Guen, président du conseil d'administration de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, a apporté son soutien aux salariés de l'AP-HP qui dénoncent le projet de restructuration des hôpitaux franciliens. L'AP-HP, qui emploie 92.000 personnes, compte actuellement 37 hôpitaux et 676 services cliniques. La direction, qui vise entre 90 et 100 millions d'économies par an d'ici à 2012 pour revenir à l'équilibre budgétaire, compte regrouper les établissements en 12 groupes hospitaliers. Le plan de réorganisation entraînerait la suppression de 3.000 à 4.000 emplois d'ici à 2012 à l'AP-HP, selon son directeur Benoît Leclercq. Entre 50 à 100 salariés occupent depuis jeudi le siège de l'AP-HP, dans le IVe arrondissement de Paris, pour protester contre ce plan. L'intersyndicale CGT-CFDT-FO-Sud Santé-CFTC dénonce "des restructurations menées sur la seule logique comptable". "Je comprends parfaitement leur mouvement et leur attitude", a dit Jean-Marie Le Guen sur France Info. "Cela fait maintenant des mois que l'ensemble de la communauté hospitalière de l'Assistance publique demande au gouvernement de renoncer à sa politique de suppression d'emplois et qu'il y ait un vrai dialogue qui s'instaure", a-t-il poursuivi. "On a l'impression que le gouvernement joue le pourrissement de la situation, ce qui est à la fois insupportable pour les personnels et très grave pour les patients, parce qu'il y a un état de tension aujourd'hui au sein des hôpitaux qui est tout à fait préjudiciable", estime Jean-Marie Le Guen. "Il était opportun, je trouve, que les organisations syndicales donnent une sorte de coup de poing sur la table", a-t-il ajouté.
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