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Human Rights Watch met en garde contre de nouvelles violences avec les manifestations de cette semaine AP - 13 janvier 2008 Selon l'organisation humanitaire basée à Washington, les observateurs et même des officiers de police ont affirmé que les forces de l'ordre avaient répliqué aux manifestations contre les résultats des élections avec la politique officieuse de "tirer pour tuer". Le bilan des violences depuis le scrutin du 27 décembre s'élève à 575 morts, a précisé dimanche un porte-parole de la Croix-Rouge kényane, Anthony Mwangi. Selon lui, ce bilan a été dressé en collaboration avec le gouvernement. Le principal parti d'opposition a appelé vendredi à trois jours de manifestations de masse la semaine prochaine dans tout le pays pour protester contre la réélection contestée du président Mwai Kibaki. Tony Gachoka, un porte-parole du Mouvement démocratique orange, a expliqué que cet appel répondait à l'échec de la médiation de l'Union africaine pour résoudre la crise, alors que, selon les observateurs internationaux, le scrutin présidentiel a été truqué. "Dans plusieurs villes, la police kényane a utilisé des munitions pour disperser les manifestants et les pilleurs, tuant et blessant des dizaines" de personnes, affirme Human Rights Watch dans un communiqué. L'organisation cite une source policière confiant que "beaucoup d'entre nous sont mécontents de ce qu'on nous demande de faire". "La politique de tirer pour tuer est illégal", déplore cette source. Selon l'ONG, des individus qui ne participaient pas aux rassemblements se sont faits tirer dessus. Des témoins ont raconté avoir vu des personnes non armées être touchées par des tirs de la police en marge des manifestations dans les bidonvilles de Nairobi. Une femme a été tuée par une balle perdue qui a traversé le mur de son habitation. Un garçon qui assistait à une manifestation depuis le seuil de sa maison a été touché d'une balle dans la poitrine
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