Manifestation contre la narco-violence au Honduras - 15.05.2008 |
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Le gouvernement putschiste du Honduras persécute les opposants, selon Amnesty AP, le 20 août 2009 Amnesty International fait état de graves violations des droits humains à l'encontre des manifestants qui réclament au Honduras le retour du président Manuel Zelaya renversé, dans un rapport publié mercredi. Selon l'organisation humanitaire, des centaines de personnes ont été détenues et battues sous l'autorité du gouvernement de transition dirigé par Roberto Micheletti après le coup d'Etat du 28 juin dernier. L'organisation basée à Londres précise que ses observateurs ont visité une prison où des dizaines de personnes étaient détenues plusieurs heures après des manifestations. Plusieurs d'entre-elles présentaient des traces de coups et des blessures infligées par la police. Des journalistes et des militants des droits de l'homme ont aussi été arrêtés et molestés lors de ces marches de protestation, selon le groupe. La police hondurienne dément avoir fait un usage excessif de la force contre les manifestants. Pourtant, l'Organisation des Etats américains va envoyer une mission d'enquête pour vérifier si les allégations de mauvais traitements et d'intimidation de manifestants et de journalistes sont fondées. L'Organisation veut ensuite envoyer une délégation de six ministres des affaires étrangères reprendre les négociations sur le retour du président légitime. |
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