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Près de 14.000 Ivoiriens ont fui vers le Libéria, selon le HCR - 25 déc. 2010


SUR LE NET :

Abidjan.net
Terrorisés et abandonnés - HRW, le 22/10/2010
Réseau Ivoire



Articles du 12 et 14 janvier 2011

Nouveaux affrontements dans un quartier d'Abidjan pro-Ouattara

Reuters, mercredi 12 janvier 2011

De nouveaux heurts ont éclaté mercredi matin à Abidjan entre des partisans d'Alassane Ouattara et les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo, rapportent des témoins.

À Abobo, le bastion de Ouattara dans la capitale ivoirienne, de nombreux coups de feu ont été entendus comme la veille, ainsi que des bruits d'explosion provoquées vraisemblablement par des armes lourdes.
Abdoulaye Cissé, un habitant du quartier, a dit avoir vu un cadavre de policier. "Je n'ai jamais entendu ici des armes si lourdes", a-t-il raconté.

"On entend des coups de feu et des explosions depuis deux heures du matin. Ma famille et moi sommes terrifiés", a ajouté Adama Touré.

Des affrontements similaires ont fait au moins cinq morts la veille à Abobo.

Depuis le second tour de l'élection présidentielle le 28 novembre, dont les résultats sont contestés par les partisans de Laurent Gbagbo, les violences ont fait plus de 200 morts, selon les Nations unies.

Alassane Ouattara est reconnu comme président de la Côte d'Ivoire par la communauté internationale, qui a adopté des sanctions à l'encontre de Gbagbo et ses proches mais n'a fait qu'évoquer du bout des lèvres l'idée d'une intervention militaire.

Violences post-électorales - Un 3e charnier annoncé à Issia

abidjan.net, le 14 janvier 2011

Un troisième charnier a été découvert en Côte d'Ivoire, a déclaré, hier, Navi Pillay, Haut-commissaire aux droits de l'Homme de l'Onu. Si l'on en croit ses explications, les Nations Unies s`étaient encore vu refuser l'accès aux trois sites, dont un contiendrait 80 corps. Le troisième charnier qui vient d'être découvert, se trouverait à Issia, près de Daloa, mais l'Onu n'a pu vérifier son existence, a déclaré Rupert Colville, porte-parole de Mme Pillay. « Je suis très préoccupée parce que le contingent de l'Onu parti enquêter sur des allégations de tueries a essuyé des tirs », a-t-elle déploré. Pour rappel, Navi Pillay avait révélé le 31 décembre dernier, avoir prévenu Laurent Gbagbo et ses chefs militaires qu`ils pourraient être tenus responsables pour toute violation des droits de l'Homme. « Il fallait le faire, comme vous le savez, j'ai été juge à la Cour pénale internationale sur le Rwanda, de sorte que je tiens beaucoup à prendre des mesures immédiates pour prévenir ce qui pourrait déboucher sur des massacres ethniques en Côte d'Ivoire », a-t-elle prévenu.




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