RTWArchives

Plan du site
Sommaire
Archives




Opération de police dans la "jungle" de Calais, 150 arrestations
 


Reuters, le 21 avril 2009

CALAIS, Pas-de-Calais - Environ 150 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue mardi matin lors d'une opération de police dans cette zone, où vivent de nombreux candidats à l'immigration vers la Grande-Bretagne. Selon le ministre de l'Immigration, Eric Besson, l'opération visait à démanteler les réseaux de passeurs d'immigrants illégaux et non à arrêter les étrangers en situation irrégulière

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a expliqué en marge d'une conférence de presse à Paris que l'opération visait à démanteler les réseaux de passeurs d'immigrants illégaux et non à arrêter les étrangers en situation irrégulière.

" Il ne peut être dit ou suggéré qu'à Calais les passeurs et les trafiquants font la loi et, de ce point de vue-là, il fallait que l'Etat marque sa détermination ", a-t-il déclaré.

Eric Besson doit se rendre jeudi à Calais, où il présentera des mesures afin de régler le problème d'afflux d'immigrés souhaitant gagner le Royaume-Uni, notamment sur les passeurs.

Lors d'une visite d'un commissariat à Nice, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a précisé que des identités de plusieurs centaines de personnes avaient été vérifiées et que, " de mémoire ", 160 avaient été déférées à la justice.

L'opération a duré environ trois heures, a-t-on précisé à la préfecture. Environ 300 policiers et gendarmes y ont participé.

Les personnes arrêtées ont été placées en garde à vue à Calais, Boulogne-sur-Mer et Lille.

Les migrants qui cherchent à passer clandestinement en Grande-Bretagne sont de plus en plus nombreux dans la région de Calais, ont récemment observé les bénévoles des associations humanitaires qui leur viennent en aide.

Fin mars, Joël Loeuilleux, le responsable de la Ligue des droits de l'homme à Calais, estimait leur nombre à 700 environ, notamment des Afghans, des Erythréens et des Kurdes Irakiens.

Dans le bois qu'occupent les migrants à la sortie de la ville, surnommé " la jungle ", les cabanes se sont multipliées.

Le centre de la Croix-Rouge de Sangatte, qui accueillait les candidats à l'immigration auparavant, avait été fermé en 2002 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur.

 

 

   
Haut