KOWEIT - Les députés koweïtiens ont voté jeudi en première lecture en faveur d'un amendement prévoyant la peine de mort pour quiconque insulterait Dieu et le prophète Mahomet.
Cette proposition, votée par 46 élus dont les 15 membres du gouvernement, doit être adoptée en seconde lecture et recevoir l'agrément de l'émir pour avoir force de loi.
Le blasphème est déjà illégal au Koweït conformément à une disposition légale datant de 1961 et est actuellement passible d'emprisonnement.
Le mois dernier, les élus islamistes ont proposé de durcir la législation en la matière après l'arrestation d'un Koweïtien accusé d'avoir diffamé le Prophète, ses compagnons et son épouse sur le site de micro-blogging Twitter.
L'homme, membre de la minorité chiite de l'émirat, a nié les accusations en affirmant que son compte Twitter avait été "piraté". Les élus chiites du Parlement ont voté jeudi contre l'amendement prévoyant la peine de mort pour blasphème.