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Des opposants au régime d'Ahmadinejad condamnés à six ans de prison

AP, le 19 avril 2010

Deux partis d'opposition qui avaient soutenu le candidat Mir Hossein Moussavi ont été interdits en Iran , a annoncé lundi le gouvernement, tandis que trois opposants au régime de Mahmoud Ahmadinejad ont été condamnés à six ans de prison pour leur implication dans les manifestations qui avaient suivi la réélection du président iranien en juin, selon l'agence de presse IRNA.

Le gouvernement a révoqué lundi la licence de deux partis d'opposition, le Front de la participation de l'Iran islamique (FPII) et l'Organisation des Moudjahidine de la révolution islamique (OMRI), a indiqué Mahmoud Abbaszadeh, du ministère de l'Intérieur.

Ces deux formations avaient soutenu Mir Hossein Moussavi lors de la présidentielle controversée de juin, qui avait vu la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Ils occupaient une place importante au Parlement pendant la présidence de Mohammad Khatami, prédécesseur d'Ahmadinejad, mais ont été interdits de présenter des candidats aux législatives de 2004 et 2008. Ces deux partis ont été des sources d'influence pour les réformistes iraniens au cours des dernières années.

Ali Shakourirad, un haut dirigeant du FPII, le principal mouvement d'opposition en Iran, a affirmé que la décision du gouvernement ne signifiait pas que son parti cesserait ses activités. "Tant qu'il n'y a pas de décision de justice, personne ne peut arrêter les activités politiques d'un parti", a-t-il déclaré, selon l'agence semi-officielle Mehr.

Trois membres du FPII ont par ailleurs été condamnés à six ans de prison pour leur implication dans les manifestations post-électorales. Il s'agit de Mohsen Mirdamadi, Mostafa Tajzadeh et Davood Soleimani, reconnus coupables de propagande contre l'Iran. Le tribunal a également prononcé à leur encontre une interdiction d'exercer toute forme d'activité politique pendant dix ans.

Les trois hommes faisaient partie de la centaine de personnalités de l'opposition jugés après l'élection présidentielle contestée de juin dernier. Une dizaine de condamnations à mort ont été prononcées.